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Gel des primes RENOLUTION : l’inégalité se creuse entre les ménages et met en péril de nombreuses entreprises bruxelloises

Depuis plus de six mois, les chantiers restent à l’arrêt, les devis dorment dans les tiroirs et les logements se dégradent. Le gel des primes RENOLUTION, depuis le 1er janvier 2025, a brisé une dynamique essentielle à Bruxelles : celle de la rénovation accessible à tous.

 

Ce sont les ménages les plus modestes qui paient aujourd’hui le prix fort. Ceux qui pouvaient se permettre de prendre le risque d’avancer sans soutien poursuivent leurs travaux. Les autres, souvent les plus vulnérables, n’ont d’autre choix que de renoncer ou de repousser. La fracture énergétique et sociale s’aggrave. Et ce n’est pas une impression, c’est un constat partagé par la majorité des entrepreneurs de construction sur le terrain. 

 

Pourtant, les solutions existent. Un scénario 2025 créé par les acteurs de terrain repose sur un budget maîtrisé qui réduit de plus de 50% le budget des primes 2024. Plusieurs sources de financement sont disponibles pour la rénovation énergétique : le Fonds Énergie, le Fonds social climat ou encore les futures recettes du système ETS 2. Ce redémarrage serait donc budgétairement neutre pour les finances bruxelloises.

 

Les entreprises tirent la sonnette d’alarme

Les professionnels de la construction à Bruxelles confirment tous la même chose : l’arrêt des primes a stoppé net la demande.

  • « Nos chantiers sont passés de cinquante à quinze. »
  • « Les copropriétés gèlent tout. »
  • « On voit revenir des projets, mais sans isolant. »
  • « Nos commerciaux sont à l’arrêt, on réoriente notre activité hors de Bruxelles. »
  • « Faute de commandes, je vais devoir licencier un salarié en CDI. »

 

Lors du gel temporaire des primes entre août et novembre 2024, 38 % des entreprises bruxelloises avaient déjà subi une baisse de plus de 50 % de leur chiffre d’affaires. Selon une enquête récente menée en interne, aujourd’hui entre 70 et 80 % des entreprises actives dans la rénovation ont drastiquement diminué leurs chantiers sur Bruxelles. La mécanique se grippe. La dynamique de montée en capacité – pourtant indispensable pour atteindre les objectifs climatiques – est en train d’être réduite à néant. 

 

Une crise qui gagne en ampleur

Depuis janvier, la situation ne fait qu’empirer.  Selon les estimations d’Embuild.Brussels environ 6000 chantiers de catégories 2 et 3 – les plus souvent associés aux ménages modestes et moyens – risquent de ne pas être réalisés en 2025. Cela représenterait une perte de 112 millions d’euros de travaux de rénovations énergétiques. 

 

Ce blocage n’est pas qu’économique : il remet en cause un projet à long terme de justice sociale et climatique. Et l’inaction coûte cher, aux citoyens comme aux entreprises locales.

Incitants et primes

Région Flamande

La Flandre compte une dizaine de subsides dont vous pouvez faire usage. Nous en avons dressé la liste pour vous. 

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Région Wallonne

Il existe en Wallonie deux grandes catégories : les primes à la rénovation et les primes énergie.

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Région de Bruxelles-Capitale

La Région de Bruxelles-Capitale octroie différentes primes, sous forme d’aide financière, notamment les primes énergie et primes à la rénovation. En complément, il existe également des primes communales pour les installations à caractère environnemental.

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Nos 10 règles d'or

Les 10 règles d’or conseillent le consommateur sur la meilleure façon de procéder pour que son projet de construction ou de rénovation puisse devenir une réussite, en collaboration avec l'entrepreneur.

Lisez nos 10 règles d'or